dimanche 25 janvier 2009

Je n'aime pas me heurter aux poubelles ! Maintenant j'en suis sûre et certaine !!!




--------J'ai eu la BLACK BOX entre les mains dans un salon de thé. Je n'avais pas vraiment hate de l'ouvrir parce que, comme tout le monde, j'apréhendais ce qui m'attendait. Mais comme on ne pas toujours repousser les choses, après un moment j'ai finalement décidé de l'ouvrir...
J'ai choisi de rester assise (on s'est j'amais ce qui pouvait mettre demander de faire : " n'utilisez plus vos jambes... je suis censée tomber?!!") et est ouvert mon adorable boîte : " Marchez à reculons" ! J'étais à quoi ?? 5 kilomètres de chez moi !

Trois amis étaient avec moi et m'ont proposer de m'accompagner une partie du chemin.
--------Nous voilà donc partis pour une très courte distance d'environ 5 min. Un ami d'un côté: Stéphane, une amie de l'autre : Marion me tenant les bras. Je pensais que le plus dure serait les trotoirs, mais en fait sur les trotoirs se trouvent tout un tas de TRUCS qui n'ont strictement rien à faire sur des troitoirs aussi étroits !!!! Vu leur largeur Marion a abandonné mon bras gauche ! ( cruelle, elle a refusé de se prendre les murs pour moi !!!). Me voila seule avec mon fidèle compagnon...Stéphane
Je lui demande de bien me signaler tout ce que je pourrais rencontré qui risquerait d'attenter à ma vie. Ce qu'il fait jusqu'à ce que je loupe mon premier trotoir.
Ce faire guider et guider n'est pas évident !
--------C'était plutôt amusant mais sur le coup ça ne me faisait pas vraiment rire. J'avais la trouille. Je ne savais pas quoi faire, ou j'allais. J'étais prête à tomber ou me congner à tout moment. C'est assez stressant. Je n'arrivais même pas a me concentré sur les conversations autour. Tout ce que je faisais c'était me concentré et serrer le plus fort possible le bras de Stéphane.
--------Une chose aussi quand on marche à l'inverse de tout le monde, c'est que l'on voit les personnes qui nous suiven, et elles ne comprennent pas vraiment pourquoi une personne douée de raison s'achernerait à se prendre des poubelles dans le dos. Je pensais ne pas vraiment craindre le ridicule mais j'avais tord. Ca n'a pas été au point d'arreter ce que je faisais sur le champs ou de vouloir à tout pris m'expliquer sur le sens de ma démarche, mais je dois l'avouer je me sentais ridicule. Cette expérience est plutot positive parce qu''elle m'a permis de me dépasser.

Vu le nombre d'objets indéfinissables contre lesquelles je me suis cognée et l'angoisse que cette courte mais enrichissante expérience fut j'ai décidé de ne pas marché a reculons plus loin que la porte d'entrée de Stéphane.

Mon message est plutot long pour parler de 5 min de ma vie mais ca résume bien la situation : l'angoisse fait tourner l'heure à l'envers !!!!!!



.oO ° Laure

Motus & bouche cousue.

La fameuse black box entre les mains et une curiosité légèrement angoissante. « Taisez-vous » La lecture de ces deux mots me fait sourire et pourtant je sais déjà que cela va être une torture. Je rejoins mes camarades, j’ai de suite l’impression de ne plus avoir ma place parmi eux, j’ai bien tenté de communiquer avec des gestes ou en poussant des petits bruits du genre « huuuu » « muuu » « ooo », mais rien à faire, j’abandonnais avant même avoir pu me faire comprendre. Je les écoute converser, et je me parle à moi-même à défaut de pouvoir interagir avec eux. Mes pensées m'envahissent, j'ai l'impression de n'y avoir jamais prêté autant d'attention. L’ennui me gagne, j’ai besoin de parler, naturellement je prends mon portable, et je « textote », comme quoi la technologie a réponse à tout (je redoute déjà la black box qui nous en privera !). Je finis par rentrer chez moi, et même seule, j’ai l’impression que mon mutisme me pèse. Et là, le drame ! Mon portable sonne (encore lui), c’est un appel,un sentiment d’impuissance s’empare de moi « NOOOOON ! », je suis forte, je ne répond pas, mais cet idiot insiste ! Je finis par décrocher , mon portable aura eu raison de moi. Le jeu prend fin, tant pis, tant mieux..

Blind Test




Tout a commencé quand j'ai ouvert la boîte.




j'ai fermé les yeux.




Après je ne pourrais pas décrire avec exactitude ce qui s'est passé dans la soirée.Etre plongée dans le noir était excitant car je n'avais plus vraiment conscience de ce qui m'entourait. Je n'avais peur d'aller parler aux autres client du bar pour leur expliquer notre jeu. J'accaparais leur attention en leur collant subtilement de grandes claques et toutes sortes de coups accidentels et non moins amicaux.Oui rien à redire, jusque là c'était très drôle. Tous les bruits qui m'entouraient devenaient des indications précieuses pour me déplacer ou suivre une conversation,mais passé une demi heure ce défi qui m'apparaissait amusant se transforma en une expériente pesante. Rire avec les autres d'accord mais rire de quoi quand ce qui attire l'attention des gens nous est masqué? Je ne savais plus à qui je m'adressais, je hurlais pour répondre à une question que mon voisin de droite me posait croyant avoir à faire à quelqu'un d'éloigné. Je voulais boire mon verre et il fallait que je dérange les gens pour me faire aider. D'ailleurs toutes les actions que j'entreprenais nécessitaient que je sois dépendante de quelqu'un: marcher, fumer, éviter un obstacle, rentrer chez moi tout était compliqué et fatiguant.


et puis fermer les yeux c'est donner à son cerveau un ordre contradictoire. On est éveillé, conscient, en pleine forme et on a à se déplacer en sachant très bien qu'on n'est pas aveugle et on voudrait lui faire croire que ce n'est pas le cas.


Me livrant à une lutte intérieure IMPITOYABLE je dois bien avouer que mes yeux se sont ouverts deux fois mais jamais plus de cinq minutes pour ma défence. le pire était à venir. Stéphane arnoux et simon collet ont eu l'amabilité de me raccompagner chez moi en cherchant par tous les moyens à me rendre hystérique. quand on ne peut pas voir les formes que l'on " perçoit ", si tenté qu'on l'on perçoive quoi que ce soit (ce qui était mon cas) prennent des aspects étranges tout semble excessivement proche de nous prêt à nous sauter à la gorge même le plus inoffensif petit néon prend des dimensions de couloir de la mort, ni plus ni moins.


j'ai du ensuite me débrouiller seule c'est à dire me désabiller, me mettre en pyjama, me démaquiller (car dans toutes les situations une fille se doit de ne pas mettre en péril la durée de vie de ses cils), mettre Mermoz (mon chat) dans sa pièce après l'avoir appelé durant dix bonnes minutes pour finir par me coucher épuisée et bien contente de connaitre ce lieu même les yeux fermés.


Pour faire un bilan rapide je me suis fais un bleu, j'ai broyé la patte de mermoz et j'ai passé une soirée plutot enrichissante.

Ana sort de ce corps!


Quelle surprise!
Ne pas manger, moi! Stéphane Arnoux, connu comme étant le plus grand morfal de la région. Autant confisquer la seringue d'un héroïnomane.
Cette black box est une malédiction!
J'ai tout de même envie jouer le jeu à fond, qui au final s'apparente à une sorte de pari personnel. Le hasard fait bien les choses.
C'est dingue, j'ai l'impression que c'est au moment où j'ai appris que je ne devais plus manger que la faim s'est fait ressentir le plus. Encore un tourment psychologique dont ma grande personne sait faire preuve dans une étape Ô des plus insoutenable.
La soirée "Blackbox" au bar s'est bien passé, on en a profité pour faire diffuser le jeu des boites dans quelques bars.
On a bu un petit peu, j'ai malgré tout eu droit aux liquides, mais c'est en rentrant dans mon appartement avec mon colocataire tout aussi gourmand que moi que la souffrance est devenue la plus vicieuse. Ce cher Simon Augustin Claude Collet condamné à ne plus se servir de sa main (droite ou gauche je ne sais plus exactement, bien que je l'ai traqué tout la soirée) à tout de même su utiliser son autre membre pour s'acheter deux Sandwich Kebab à 00h30, dont un au curry qui s'avère être, comme par hasard, mon assaisonnement préféré (et je ne suis pas indien avant qu'on me pose la question). Le regarder, en me rongeant les ongles, déguster cet "junkfood" remplie de sauce dégoulinant, grasse, couler le long de ses lèvres, ces morceaux de viandes extrêmement huilés et de salades coincés entre ses dents, sa langue sale et son haleine douteuse ne m'ont fait pensé qu'a une chose : L'embrasser, lui lécher le visage tout entier. (Peut être que j'hyperbolise légèrement)
Finalement, au risque de vous décevoir, j'ai préféré aller dormir l'estomac malheureux et râleur me rappelant ces délicieux repas auxquels je devais dire "au revoir" provisoirement.
Le lendemain, toujours pas de nourriture en vue, mon frigo m'a fortement soutenu dans ma démarche par son chaleureux nid de néant qui l'occupait.
Midi arrive et la fatigue aussi.
La journée passe relativement vite, mais le moindre effort (comme les nombreuses marches de l'école) semblait être un supplice plus contraignant qu'un jour normal pour moi qui comptabilise les 5 repas par jours (ah oui c'est 3 normalement?), et je ne parle pas des grignotages.
Arrive la fin des cours et un mal de tête incroyable, je ne sais d'ailleurs pas s'il est dût à ça mais je le signal au cas où!!!
Et comme à nos habitudes, Marion, Laure, Simon et moi allions dans notre salon de thé post-journée dur préféré (Primrose 7 rue ville (petite pub, ils le méritent)) où j'allais prendre un thé très sucré (j'ai le droit non?) mais... Ce fut le drame :
-"4 thés Jardin bleu s'il vous plaît"
Isabelle, la propriétaire des lieux, qui nous apprécies, et réciproquement (et chez qui nous allons poser des black box), nous a offert ---une part de GÂTEAU au CHOCOLAT et à la CANNELLE chacun--- (genre j'suis heureux alors que j'aime pas le chocolat plus que ça)
COMMENT REFUSER??? JE VOUS POSES LA QUESTION!!!!
Mon père m'a donné une bonne éducation et je me suis senti obliger de le manger sans même le savourer, tel un ogre condamné.
Le jeu est terminé.
Le fait d'avoir sacraliser la nourriture dans cet article est exagéré pour moi. Je ne sais pas ce qu'est d'être anorexique, (ni boulimique même si l'on pourrait penser que je suis "gainer") je peu juste témoigner de mon jeûne qui, pour moi, était affreusement dur mais à la fois amusant. Une forme de masochisme.
Regarder les autres manger partager une conversation autour de ça. Manger est un moment convivial qui semble différent quand on entreprends un "régime" ou autre privation autour de la nourriture. C'est comme ça que je l'ai perçu sans parler de la faiblesse physique qui n'a rien, non plus, d'extraordinaire (il ne s'agissait que d'un jour)

Stéphane qui viens de terminer un mille feuilles. ;)

vendredi 23 janvier 2009




Vous pouvez imprimer le patron du jeu et avoir des informations plus précises sur le site de the blackbox. http://theblackboxgame.ifrance.com

Jeudi 22 Janvier Première soirée Black Box au Jumble Café à Saint Etienne.
Chaque joueur a été convié d'ouvrir sa boite au confessional du bar (les toilettes ;D), ce qui a donné des situations assez caucasses.
1- Aurélia ouvre sa boite assisse sur les toilettes... petit cri... la boite lui délivre comme message de rester assise. Bon on n'a pas fait nos chiens, on l'a aidé à sortir de là quand même.
2- il ya eu aussi toutes les heureux qui sont tombés sur plus de sexe... ( on n'a pas encore déterminé si c'était + de sexe ou plus du tout de sexe )
3-Mathilde qui sort des toilettes (oups du confessional) sans dire un mot, et qui a continué sa soirée en faisant des signes de tête, mains et en sortant des sons imcompréhensibles et inaudibles.
Marion devait fermer les yeux et ne savez plus à qui elle s'adressait ou pourquoi les gens rigolaient...
Puis tous les petits trucs embétants comme ne pas dormir ou ne plus manger, on ravit beaucoup d'entre nous.

Pour mon cas, je suis tombée sur " ne plus utiliser votre jambe gauche"... pas spécialement embêtant dans un bar sauf quand on essaye de regagner son siège tout en s'appuyant sur l'aveugle de la soirée. Par contre pour rentrer chez soi ca se gâte, déjà c'est fatiguant, après ca commence à faire mal, ensuite les gens vous regardent bizaremment, et pour finir des mecs ont commencé à me suivre en voiture en me traitant de salope pour me faire chier... j'ai arrêté là!!! ;D

Emilie